Trautman : Je veux que tu viennes avec moi John.
Rambo : J'ai déjà donné.
Griggs : Qu'est-ce que ça veut dire ?
Rambo : Que moi, ma guerre est finie.
Rambo : Je sais pas ce que vous pensez de cet endroit, mais moi je l'aime. Ça me plait d'être ici. J'aime travailler ici. J'aime y avoir ma place.
Trautman : Tu as ta place quelque part, mais pas ici. Aurais-tu fermé la boucle ?
Rambo : De quoi parlez vous ?
Trautman : Tu as dit que pour toi ta guerre était finie. Peut-être celle à l'extérieur, mais pas celle à l'intérieur de toi. Je sais pourquoi tu es ici John, mais ce n'est pas une solution. Tu peux essayer mais tu n'échapperas pas à ce que es réellement.
Rambo : Et pour vous je suis quoi ?
Trautman : Un combattant de pure race.
Rambo : Plus maintenant, je ne le veux plus.
Trautman : Et pourtant c'est ainsi ça te colle à la peau. Laisse moi te raconter une histoire John. Il était une fois un sculpteur qui trouvait une pierre, une pierre extraordinaire. Il la traîna chez lui et travailla dessus pendant des mois. Quand il eu fini son oeuvre, il la montra a ses amis qui dirent tous qu'il avait créé une grande statue. Le sculpteur dit qu'il n'avait rien créé, la statue avait toujours été là, il l'avait juste dégagée de son revêtement. Ce n'est pas nous qui avons fait de toi cette machine de guerre, nous avons seulement dégrossi les contours. Tu ne fera que te déchirer toi même jusqu'a ce que tu acceptes d'être ce que tu es, jusqu'a ce que tu fermes la boucle.
Rambo : P'tet que j'suis pas mûr ?
Mousa : Tu n'es pas militaire, tu n'es pas mercenaire, qu'est-ce que tu es ? Un touriste égaré ?
Rambo [grr] : J'ai l'air d'un touriste ?
Mousa : Désolé.
Rambo : Une lumière bleue.
Mousa : Et ça fait quoi ?
Rambo : Du bleu.
Rambo : J'ai vidé quelques chargeurs.
Trautman : Le kremlin a un sacré sens de l'humour.
Zaysen : Voulez vous expliquer ?!
Trautman : Vous parlez de paix, de désarmement dans le monde, mais ici vous faites tout pour exterminer un peuple !
Rambo : Humhum.
Mousa : Très bien, elle dit "puisse Dieu nous délivrer du venin du cobra, des crocs du tigre et de la vengeance de l'afghan." Tu comprends ce que ça veut dire ?
Rambo : Qu'il vaut mieux pas vous emmerder.
Mousa : Oui, quelque chose comme ça.
Rambo : Que même les rois ont de la chance.
Zaysen : Alors, où est ce que les missiles sont localisés ?
Trautman : Tout près...
Zaysen : Où ça ?
Trautman : Dans ton cul.
Mousa : Hé bien il faut attraper le bouc dès que tu peux et le jeter dans le cercle.
Rambo : Pourquoi ?
Mousa : Hé parce qu'il y a un cercle pour ça !
Rambo : C'est tout ?
Mousa : C'est tout, très simple.
Rambo : Comme le football.
Mousa : Je pense que Dieu aime les fous.
Rambo : Pourquoi ?
Mousa : Il en met tellement au monde !
Rambo : Elle l'est maintenant.
Trautman : Vous n'aurez pas à le traquer.
Zaysen : Pourquoi ?!
Trautman : C'est lui qui vous trouvera.
Zaysen : Vous êtes fous. Un homme seul contre des commandos d'élite mais pour qui prenez vous cet homme ? Dieu ?
Trautman : Nooon, Dieu aurait pitié, lui non.
Rambo : Vous nous avez appris à ignorer la douleur.
Trautman : Ça marche ?
Rambo : Pas vraiment, mais j'vous en veux pas.
Trautman : Merci.
Rambo : Menteur !
Zaysen : Qui êtes-vous ?
Rambo : Ton pire cauchemar.
Zaysen [depuis l'hélico] : N'essayez pas de battre en retraite, vous ne pouvez pas vous échapper. Nous n'attaquerons que si vous vous enfuyez. Nous ne voulons pas vous faire de mal.
Trautman : Je ne sais pas pourquoi mais je ne l'crois pas.
Zaysen : Je vous ordonne de vous rendre et vous aurez un procès équitable. Lâchez vos armes maintenant et restez où vous êtes. Lâchez vos armes.
Rambo : Ça doit être dur de les encercler.
Trautman : Drôle de moment pour faire de l'humour John.
Zaysen : Lâchez vos armes ! Maintenant ! Vous n'avez aucune chance de vous sauver. Avancez ! Je veux vous ramener vivant ! Dernier avertissement ! À vous de choisir.
Trautman : Qu'est-ce que tu en dis John ?
Rambo : On fonce !
Rambo : Peut-être une autre fois...